25 juin 2007

La gaugauche

Ceci est, jusqu'à nouvel ordre, mon dernier message politique sur ce blogue. Au début, je voulais parler de divers sujet et expérimenter avec mon style d'écriture mais, à la place, je me suis retrouvé à rester dans une zone de confort politique. Eh bien, les prochains messages seraient donc différents.

Lors des dernières élections, la peur de la gaugauche fût souvent mentionnée un peu partout. En tant que "gaugauchiste", je considère que la gaugauche est un mouvement politique apparu en 1950 et ne s'étant jamais adapté depuis. Il est pour la nationalisation des hôpitaux, de l'eau, de l'air et du bismuth. Il impose aux riches pour redistribuer aux pauvres, mais préfère rester dans son condo sur le plateau à deux pas d'un café branché. Il désire l'absence d'économie de toute forme tant que la société reste équilibré, mais n'est pas communiste.

Pendant ce temps, personne n'a parlé de la daudroite. La daudroite est un mouvement politique apparu en 1950 et ne s'est jamais adapté depuis. Il est pour la privatisation du sénat, du parlement, et du lieutenant-gouverneur. Il souhaite que les riches puissent s'enrichir le plus possible, mais n'est pas capable de payer l'hypothèque de son château en banlieue. Il désire une baisse de la dette ou des impôts, mais pas les deux en même temps, quand même!

Or, le Québécois moyen est plus proche du cencentre. Le cencentre n'est pas un mouvement politique, mais davantage un mouvement de masse en réaction à ces pôles d'attraction. Un jour, le cencentre va se joindre à la gaugauche, et le lendemain il sautera dans les bras de la daudroite. À ces trois groupes s'ajoutent les hauhautistes et les basbassistes, qui ne croient pas que la politique n'est qu'une ligne droite et que l'on doit trouver des solutions intelligentes en se basant sur ces deux pôles. Ces deux groupes ont probablement raison. Nous le saurons seulement lors de la formation du "Parti Modéré du Québec".

Ça y est, peut-être mon dernier message politique à vie. Si jamais vous les avez détestez, vous pourriez toujours extrapoler mon opinion sur les sujets d'actualité. Si vous les aimiez, vous pouvez toujours me parler politique en personne.

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